Outside : la Stansiya

Léon arriva suite à son épuisant voyage depuis les états unis, après avoir enchaîné bateau bus et train, pour enfin arriver à sa destination. Il descendit de son train et se mit à chercher une quelconque carte de la ville ou un "guide" d'apparence à peu près officielle et digne de confiance pour chercher du travail et un lieu où dormir au plus vite.

Léon marcha longuement sur le quai avant de se faire interpeller par une personne. " Vous n'êtes pas d'ici vous cela se voit. Quel genre de fou viendrait à Vorkouta ?". La personne était une vieille personne, semblant traîner sa carcasse.

Léon regarda la personne avec un air quelque peu attristé et lui répondit d'un ton amical "Eh bien une personne qui a des choses à terminer je dirais. Bonjour sauriez-vous où pourrais je trouver du travail et un endroit où dormir ? Je suis instruit et pourrait être plutôt efficace dans l'administration ou le commerce, y aurait-il un endroit que vous me conseillerait ? Ou simplement une carte pouvant me décrire cette ville ?"

" Il y a une carte à la sortie de la gare. Mais ne t'attends pas à grand-chose de cette ville." répondit le vieil homme avant de sauter sur les rails et de se faire écraser par un train sous la stupéfaction de la population.

Léon fut choqué par la scene et se retint quelque peu de vomir avant de se diriger le plus rapidement possible vers le plan et oublier cette scene effroyable. Il repera la Khodba qui ressemblait à un quartier commerçant, il s'y dirigea donc en esperant trouver une auberge et un commerce lambda dans lequel il pourrait travailler.

Léon se dirigea alors vers le Khodba et rentra dans Vorkouta. Il était fasciné par la ville et ne put s'empêcher de tourner la tête dans tout les sens, cependant il remarqua aussi la nature pauvre de la Zone-Basse. Il atterrit alors sur la place du Marché où tout le monde faisait ses courses.

Adrián arriva à la gare et chercha un personnel du quai pour l'interroger.

Adrián arriva à la gare en pleine heure de transit. La masse de personnes lui paraissait gigantesque, il s'aventura à travers la gare à la recherche d'un membre du personnel. Il remarqua la présence d'un membre du personnel sur un quai non loin.

Neko descendit de son wagon, il jeta un œil autour de lui et, avec un petit sourire en coin, il se dit
"Ah! Ça à l'air d’être l'endroit rêvé pour moi...".

Neko observa attentivement ce qui l'entourait, il y vit une foule de personne désespérée tentant d'attraper un train ou d'en sortir. Malgré cela, il se dirigea vers l'entrée de la gare et y trouva le plan de la ville.

Adrián interrompit l'activité du controleur avec un grand sourire : "Excusez moi monsieur bonjour, je suis journaliste pour le journal de Vorkouta, et depuis peu une rumeur circule comme quoi une commande pour le tsar devrait arriver ici en gare très prochainement. Avez-vous des nouvelles de l'arrivée de cette commande ? Suis-je autorisé à venir rediger un article sur ce sujet à l'arrivée du train ? Auriez-vous du temps pour témoigner et apparaitre dans le journal comme le bon contrôleur de la Stansya ?"

Le contrôleur regarda Adrián, assez mal et tourna la tête avant de dire :" T'as pas la dégaine du journaliste casse toi." et de reprendre son activité.

Adrián n'abandonna pas : "Monsieur avant tout restez poli avec moi. Je ne peut pas travailler dans la tenue que je veux ? C'est mon jour de repos aujourd'hui mais j'ai entendu cette information alors je me suis precipité ici pour en savoir plus, voila tout."

Le contrôleur se retourna et soupira :" Je te donne 1min pour partir avant que je m'énerve et que j'appelle mes collègues. Si tu étais un vrai journaliste tu saurais qu'il y a une station dans cette gare réservé aux convoi exceptionnel."

Adrián repliqua sèchement : "Très bien merci de votre coopération monsieur, passez une bien agreable journée". Malgré cette mauvaise humeur apparente, le joie avait empli Adrián qui savait à present le lieu de d'arrivée du train. Il s'en alla en quête de cette fameuse zone réservée.

Face au plan de la ville, Neko se dit qu'il fallait tout d'abord commencer par chercher un endroit où loger, ne sachant pas combien de temps il resterai dans ce pays. Il se dirigea donc vers le quartier résidentiel le plus proche.

Adrián quitta le quai et traversa la gare. Il arriva devant une zone contrôlée et avec quelques gardes.

Neko se dirigea vers le Khodba.

Adrián s'approcha d'eux en leur montrant son plus beau sourire : "Bonjour messieurs tout se passe bien ? Enchanté je suis journaliste pour le journal de Vorkouta, je viens recueillir vos temoignages au sujet de la commande du tsar. Votre collègue de la gare m'a redirigé vers vous, les fervents défenseurs du convoi spécial. Je venais vous interviewer pour mon édition speciale, et vous serez en première page, je vous decrirait comme les héros de Vorkouta. Cela vous intéresse-t-il d'être interrogé par moi-meme, petit citoyen admiratif de votre travail ?". Adrián afficha une tête suppliante, les yeux pleins de passion, sautant sur place d'excitation, pour sembler le plus crédible possible.

Un des gardes s’approcha et inspecta Adrián à travers son casque, il sortit sa matraque alimentée par foudre instable et dit : « Un collègue dis tu ? Quel collègue ? Montre moi ta carte de journaliste sur le champs civil »

Adrián s'énerva : "Bien ! Super ! Je vois que vous recherchez constamment la violence ! Et si je vous dit que je n'ai pas ma carte sur moi, vous me coupez la langue et m'arrachez les yeux ? Non mais c'est incroyable ! Vous savez quoi ? Je rentre chez moi et je vais envoyer une lettre au tsar comme quoi je ne peux pas écrire d'article sur sa commande bien-aimée tout ça à cause de vous ! Et peut etre que vous comprendrez que si vous cherchez le calme dans cette ville il faut aussi que vous fassiez des efforts ! Seulement vous l'aurait compris bien assez tard, le noeud au cou, prêt à être pendu ! C'est vilain de décevoir le tsar hein... C'est devenu impossible de poser des questions maintenant, dans quel monde nous vivons mon Seigneur...dans quel monde nous vivons...". Adrián fit mine de partir en esperant que son cinéma fasse effet, sinon il chercherait un endroit accessible par les toits pour venir regarder le cachier des trajets.

Les gardes se regardèrent avec stupéfaction, en effet la scène qu'avait provoqué Adrián les laisser sans voix. Adrián put partir mais il remarqua un endroit susceptible de le faire passer de l'autre côté.

Visiblememt stupéfaits, les gardes ne le laissèrent tout de meme pas passer, alors Adrián se fondit dans le monde et partit. Il remarque un passage non surveillé qui donnait sur cette gare. Il grimpa sur le toit et entreprit de se faufiler jusqu'au batiment principal dans lequel devait sans doute se trouver le fameux carnet des trajets.

Adrián monta sur le toit d'un immeuble et pour passer de l'autre côté de la zone interdite, il devait faire un saut d'au moins 4m. Adrián étant athlétique ce saut devrait pouvoir se réaliser.

Adrián prit son élan et s'élança. Il ne pensait pas au vide sous ses pieds mais à sa mission importante pour lui et ses amis.