Zone-Basse: le Zavody

Iaroslav fut un peu étonné, mais les affaires de son client ne le regardais pas après tout. Il se démarqua cependant d'Oleg pour signifier aux gardes qu'il n'avait rien a voir avec ça. Il était clairement prêt à balancer le vieux pour s'en tirer, il n'allait pas se compromettre pour un vieux qu'il ne connaissait pas.

Oleg fut mis à l'écart par la patrouille tandis qu'un garde visiblement bien équipé s'occupait de Iaroslav. " Un Britannique hein ? Bon et bien alors, quels sont tes liens avec l'Angleterre, les liens qui t'unissent avec l'homme qu'on vient d'interpeller et que fais-ti ici, anglais?"

Iaroslav resta serein, enfin, autant qu'on peut l'être dans une telle situation.
"Eh bien, ma vie était assez misérable en Angleterre, alors je suis venu voir ce qu'il était possible de faire dans ce pays, puisque je le connaissais un peu, ma mère étant Russe. Quand à cet homme, il m'a gentiment proposé de m'héberger quelque jours le temps que ma situation se stabilise. Il m'avait dit que j'aurai une dette envers lui, et qu'il m'expliquerai plus tard comment la régler. Maintenant, je vois de quoi il voulait parler, et je vais devoir refuser son offre si c'est vraiment louche. Pouvez-vous me dire si vous l'emmenez ?"

Iaroslav se prépara mentalement à fuir, ou à réagir à toutes situations possible.

Alors que Iaroslav tentait de convaincre le garde de le laisser partir, la place entière fut bloqué par la garde Loyaliste tout les accès étaient bloqués. " Que les civils se rassemblent au centre de la place." hurla une voix. Ainsi, tout le monde se regroupèrent et c'était un rassemblement d'environ 100 personnes. Un homme des Loyalistes s'approcha, il portait beaucoup de médailles surêment un haut gradé, et dit :" Des chiens de rebelles se planquent ici, dénoncez les et il n'y aura pas de problèmes."

Iaroslav se sentit nettement moins serein. Il n'était jamais entré en contact avec des rebelles, mais il n'aurait pas plus d'arguments pour se défendre que ce qu'il avait déjà dit à la patrouille et un pistolet. Si Oleg le balançait quand à ses objectifs, il serait mal. Mais après ce qui était arrivé à son client, la parole du vieux sera forcément remise en doute. Iaroslav ne lâcha pas le policier qui l'avait déjà interrogé, c'était sûrement celui qui le croirait le plus.
"Des rebelles ? Oh je vous en prie, assurez-vous de les abattre, s'ils fragilisent ce pays, la vie y sera peut-être encore plus dure qu'en Angleterre."

Le garde se retourna et frappa Iaroslav en plein ventre ,d'une force inouïe, qui mit Iaroslav à terre se tordillant de douleur. Il regarda Iaroslav et dit :" Bat les pattes bouseux, et aux centres immédiatement"

Iaroslav se releva péniblement, les mains croisés sur la tête. Voyons... Il n'avait quasiment aucune chance de fuir, et se serai considérés comme une rebellion, il serai abattus directement.
Iaroslav, après avoir réussi à respirer, se contenta de prendre une voie poignante : "Je... Je comprends monsieur. Je ne suis pas là pour avoir des problèmes."
Il se laissa ensuite emmener au centre, restant vigilant et scrutant tout ce qui se passait autour de lui.

Iaroslav se fit emmener par les gardes et conduit au milieu, la centaine de personnes était groupés. L'un des officiers s'avança et hurla :" Que les rebelles se dénoncent ou nous vous abattrons tous !"

Iaroslav garda les mains croisés, il ne pouvait plus faire grand-chose d'autre. Il resta a surveiller le moindre changement ou voie d'échappatoire.

La foule commença à s'agiter des cris anti-tsaristes commencèrent à résonner, " Mort aux Tsar !", " Chiens de Loyalistes!", la vingtaine de gardes se préparait au pire et l'officier prit son arme et hurla :" Calmez-vous où nous serons dans l'obligation de vous abbatre.
De son côté, Iaroslav fut rejoint par Oleg et remarqua des mouvements suspects dans les bâtiments autour de lui.

Iaroslav tenta de déterminer ce qu'était les mouvements, mais en restant discret pour ne pas attirer l'attention des gardes dessus.

Iaroslav ne parvint à distinguer ce qui était en mouvement mais il avait cet impression qu’une fusillade allait se produire...

Iaroslav commença une courte prière, mais s'interrompa car il réalisa que ça ne l'aiderait pas vraiment. Il continu de guetter pour le moindre signe d'échappatoire, tout en espérant secrètement que un groupe de rebelles se fasse attraper et que les loyaliste s'en tienne là, sans lui.

Iaroslav regarda partout mais aucune échappatoire n’était visible. Il regarda le ciel et se concentra, il regarda un bâtiment isolé capable de faire office de planque mais’il pouvait très bien aussi balancer quelqu’un en tant que rebelle pour essayer de s’en sortir.

Iaroslav estima qu'il ne fallait pas essayer d'attirer l'attention plus que cela, et les gardes était trop brute et fermé pour que la négociation soit sûre, il avait déjà un peu essayé. Il évalua la distance jusqu'au bâtiment, et si une course était possible, il y irai dès qu'un événement détournerai l'attention des loyalistes, même un peu.

Iaroslav se plaça à l’arrière de l’agroupement et estima une course de 50m avant d’arriver au bâtiment, la foule ai si que les gardes s’agitaient de plus en plus. L’officier hurla : « Soldats, en joue ! »

Iaroslav se sentit quelque peu dans la panade. Apparemment, les soldats avait abandonné l'idée de discerner ou non des rebelles. Il essaya de voir quel personne était mis en joue, en espérant qu'aucun gardes ne vise dans sa direction. Il se mis en position... Et dès que la cohue fut assez épaisse à son goût, Iaroslav détala de toutes ses forces, sans se retourner.

Un bruit sourd retentit, et s’en suivit de terribles bruits de feu. C’était le signal que Iaroslav attendait, il détala vers le bâtiment et s’y réfugia. Il se retourna, une fois à l’abri, et regarda la scène, il vit les Loyalistes tirant sur des rebelles dissimulé dans la foule et se servant d’eux comme boucliers humains. Le sol était jonché de cadavres.

Iaroslav prit nettement mieux conscience de l'état du pays dans lequel il se trouvait, les deux factions opposé étant tout aussi détestable l'une que l'autre. Mais il n'était pas là pour faire des sentiments.
Il tentit tout de même de voir si Oleg s'en sortait ou si son seul allié venait d'y passer.

Il resta prêt à déguerpir si un garde s'était aperçu de sa fuite.

Les bruits s'estompèrent après quelques longues minutes, synonime de retraite des rebelles qui furent exterminés. Les Loyalistes avaient pris les blessés en charge et étaient partis de la place. Iaroslav ne remarqua que plus personne n'était encore présent sur la place devenus alors un champs de bataille.

Dès que Iaroslav n'entendit plus d'agitation, Il retourna sur la place. Personne ne viendrais ici pour un petit temps par peur pour sa vie. Il inspecta le carnage du mieux qu'il put, récupérant la meilleur arme qu'il vit, et un maximum de munitions. Il cacha dans ces poches, ses manches, et tous son manteau des armes de plus petit calibre.
Il n'oublia pas le plus important, faire les poches de tous les civils innocent morts injustement.
Il essaya de trouver les papiers d'une personne avec une adresse qui avait l'air sans famille proche, et squatter sa maison tant qu'il le pouvait.

Iaroslav s’approcha et fouilla les cadavres, la place était désertée de toute vie. Il trouva près du cadavre de l’officier, un arme, un pistolet décoré avrc une dizaine de munitions. En continuant de fouiller il trouva un papier sur le cadavre d’un homme, il trouva tout ses papiers et vit qu’il avait une maison, et pas de famille. Il avait l’adresse, mais ne trouva pas les clés.
Alors qu’il continuait il trouva aussi une arme, un fusil Tarkov-5 mais ne trouva pas de munitions.

Iaroslav était satisfait de ses trouvailles, mais il ne s’arrêta pas là. Il chercha de l'argent dans les poches de tous les cadavres près de lui. Il n'en auront surement plus besoin de toutes manières.

Iaroslav vérifia quand même si il n'y avait toujours personne autour. Au moindre bruit ou mouvement trop suspect, il s'en allait.

Iarolsav ne trouva que quelques piécettes, à peine de quoi s’offrir un repas, il leva les yeux au ciel et vit que la nuit était tombée, de plus une certaine fatigue dû à l’adrénaline tomba elle aussi. Il fallait trouver un endroit pour dormir.

Iaroslav décida de se rendre dans la maison qu'il avait "acquis" récemment. Il dissimula ses trouvailles dans son manteau.